« FEVER », c’est elle. Voix de velours, swingueuse de choc, reine du glam et du kitsch, femme de tête et de fête, autrice de fours et hits planétaires, Peggy Lee chante encore et toujours le désir, entre langueur et fièvre. Mais que cache le vernis des paillettes ? Focus sur la star et compositrice américaine. Dans un style groovy et délicieusement décalé, deux musiciens hors pair et une comédienne fan de son égérie sixties nous font revivre le clip de la vie de Peggy Lee.
Création de théâtre musical. Durée 1h20. Spectacle créé en 2015 au Théâtre 2.21 à Lausanne, en tournée de 2015 à 2017. "L’actrice suisse Ariane Moret célèbre avec brio et malice une chanteuse adulée, égérie de l’Amérique des années 1950-1970 (...) escortée par deux trafiquants de musique admirables, Arthur Besson et Daniel Perrin".
Le Temps, 8 février 2016 |
"Why this strange desire ?"
Extrait du standard You’re My Thrill (Jay Gorney /Sidney Clare)
Ce projet est né de l’envie de découvrir ce qui se cache derrière la voix suave de Peggy Lee, l’icône sixties de la pop jazz, qui chante le désir. Ce désir qui l’anime tout au long de son parcours houleux, ce même désir qu'elle chante glamoureusement soixante ans durant, cet objet du désir, est le sujet qui m’intéresse dans cette création de théâtre musical Strange Desire #PeggyLee.
Née en 1920 aux Etats-Unis en pleine dépression, Norma Deloris Egstrom / Peggy Lee aura une enfance aux antipodes du désir : elle perd sa maman à quatre ans, sa maison brûle, son père alcoolique se remarie avec une belle-mère qui la bat.
Pour survivre, elle chante à l’église. Sa voix est immédiatement repérée, son courage est inné. A 17 ans, Norma arrive à Los Angeles. Au Palm Spring Club, tout en douceur, elle invente son style. Peggy Lee est née. FEVER, c’est elle.
Cette artiste est une surfeuse de haut vol. Entre quatre maris et une existence qui flirte avec la mort, sa vie est une saga. Elle ne lâche rien. Elle ressurgit toujours, chantant l’amour, se réinventant sans cesse, invariablement blonde et glamour, silhouette en accordéon, des coups en plus, chaque fois un peu plus abîmée. Peggy Lee est un phénix.
A partir de son autobiographie, de biographies, d’interviews, de chansons – certaines de sa composition – et dans un style délicieusement décalé, Strange Desire #PeggyLee approche et questionne les contradictions de l’artiste américaine, plaçant sous une loupe et disséquant l’énigme Peggy Lee.
Deux musiciens acteurs et une comédienne chanteuse mènent l’enquête au rythme de la vie de Peggy Lee, dans une mise en scène atypique. A l’image de la vie de la star, Ariane Moret interprète Peggy Lee sans jamais « tout à fait » l’égaler, préférant lui réserver sa part de mystère, tout en flirtant avec la performance et le public.
« S’ils attendent que je meure, bonne chance ! » Peggy Lee
Née en 1920 aux Etats-Unis en pleine dépression, Norma Deloris Egstrom / Peggy Lee aura une enfance aux antipodes du désir : elle perd sa maman à quatre ans, sa maison brûle, son père alcoolique se remarie avec une belle-mère qui la bat.
Pour survivre, elle chante à l’église. Sa voix est immédiatement repérée, son courage est inné. A 17 ans, Norma arrive à Los Angeles. Au Palm Spring Club, tout en douceur, elle invente son style. Peggy Lee est née. FEVER, c’est elle.
Cette artiste est une surfeuse de haut vol. Entre quatre maris et une existence qui flirte avec la mort, sa vie est une saga. Elle ne lâche rien. Elle ressurgit toujours, chantant l’amour, se réinventant sans cesse, invariablement blonde et glamour, silhouette en accordéon, des coups en plus, chaque fois un peu plus abîmée. Peggy Lee est un phénix.
A partir de son autobiographie, de biographies, d’interviews, de chansons – certaines de sa composition – et dans un style délicieusement décalé, Strange Desire #PeggyLee approche et questionne les contradictions de l’artiste américaine, plaçant sous une loupe et disséquant l’énigme Peggy Lee.
Deux musiciens acteurs et une comédienne chanteuse mènent l’enquête au rythme de la vie de Peggy Lee, dans une mise en scène atypique. A l’image de la vie de la star, Ariane Moret interprète Peggy Lee sans jamais « tout à fait » l’égaler, préférant lui réserver sa part de mystère, tout en flirtant avec la performance et le public.
« S’ils attendent que je meure, bonne chance ! » Peggy Lee
Equipe de création
Ariane Moret
metteure en scène et actrice Je débute au théâtre à l’âge de 12 ans sous la direction de Georges Lavaudant (Maître Puntila et son valet Matti) et Marcel Maréchal (rôle de Louison, Le Malade imaginaire). Ces deux expériences inédites me révèlent mon désir de devenir comédienne.
Sortie de l’I.N.S.A.S (institut National Supérieur des Arts du Spectacle) de Bruxelles en 1993, je me produis entre Bruxelles, Paris, Berlin et Lausanne, dans des mises en scène signées Philippe Adrien, Stéphane Braunschweig, Laurence Calame, Jacques Delcuvellerie, Gérard Desarthe, Fabrice Gorgerat, Joël Jouanneau, Marc Liebens, Daniel Mesguich, Joan Mompart, Franco Però, Omar Porras, Gisèle Sallin, Philippe Van Kessel… En 2002, je me forme à la mise en scène auprès de Thomas Ostermeier à la Schaubühne de Berlin (2ème assistante sur Nora). Parallèlement à mon travail d’interprète, je développe un travail en compagnie. A Bruxelles avec Lionel Bourguet, je crée mon premier spectacle musical. Bonjour mon chien est primé Meilleur Spectacle au Festival Théâtre en Compagnie. En 2000, je fonde Bilbao théâtre et crée, en collaboration avec Georges Gagneré et Serge Broillet, Bilbao, Brecht-Weill Songs. Le spectacle musical est donné en France, Belgique, Suisse, Allemagne et Espagne, en français et allemand jusqu’en 2006. |
Arthur Besson
musicien, arrangeur et acteur Arthur Besson est né à Nyon en 1968. Il étudie la guitare et le saxophone tout en participant à de nombreux groupes (punk, rock, chanson). En 1990, son groupe Karl Specht est engagé par le Théâtre Vidy-Lausanne. Il y crée La Duchesse de Malfi (1990) et L’Otage (1991) mis en scène par Matthias Langhoff, puis Torito II (1992) de et avec Jacques Probst. Développant un univers musical original et atypique, il a composé plus de soixante musiques pour la scène et le cinéma. En 1993, il crée avec le tromboniste Manuel von Stürler sa propre compagnie, le Duo Matô. De 1994 à 2001, il est arrangeur et accompagnateur de Stéphane Blok (Boucherie Productions / Paris). De 2003 à 2013, il travaille en France avec les metteurs en scène Christophe Rauck, Matthias Langhoff et Muriel Mayette (Théâtre du Peuple de Bussang, TGP / Saint-Denis et Comédie-Française). En 2015, il compose pour Matthias Langhoff (Cinéma Apollo à Vidy-Lausanne) et crée les répertoires de deux groupes musicaux, Geri & Freki et Le Zapoï. Arthur Besson reçoit le Prix culturel Composition 2015 de la Fondation Vaudoise pour la Culture. |
Daniel Perrin
musicien, arrangeur et acteur Daniel Perrin a étudié le piano classique à l’Institut de Czerny de Lausanne, le jazz à la Swiss Jazz School de Berne, et la composition avec Awer Blue à New York. Il joue également du bandonéon. Daniel Perrin collabore avec le théâtre, le cinéma et la danse. Membre fondateur de Piano Seven en 1986, il écrit, joue et enregistre avec Danièle Fleury, François Silvant, Yvette Théraulaz, Thierry Lang, Rosetta, Simon Gerber, Lole, Napoléon Washington... Au théâtre, il collabore avec Martine Paschoud, Hervé Loichemol, André Steiger, Brigitte Ravenel, Darius Peyamiras, Andrea Novicov, Massimo Furlan, le Théâtre Musical de Lausanne, la Cie de l’œillade, la Cie Jean-Louis Hourdin, la Cie Pasquier-Rossier, Matthias Zschokke. Aux côtés de Carine Barbey, il compose et joue sur Les Fleurs du mal et Boris Vian. Daniel Perrin compose et se produit également avec le Quatuor Sine Nomine, Soraya Ksontini, Maria de la Paz, John Arcadius et ses musiciens, et signe des arrangements avec Amine & Hamza Mraihi, Lee Maddeford et Boulouris. De 2009 à 2015, il est directeur musical au Luzerner Theater et travaille sur Woyzeck et Alice de Robert Wilson, Tom Waits et Kathleen Brennan, le Rocky Horror Show dans la mise en scène d’Isabel Osthues-Sander et l’opéra BlackRider de Robert Wilson, Tom Waits et William Burroughs. Daniel Perrin est également le fondateur de l’Orchestre Jaune qu’il dirige depuis 25 ans. |
Séverine Magois
traductrice Depuis 1995, Séverine Magois traduit et représente en France l’œuvre de Daniel Keene (Théâtrales), ainsi que le théâtre pour enfants de l’Anglais Mike Kenny (Actes Sud). Elle a également traduit, pour la scène et/ou l’édition, de nombreux autres auteurs. Son travail a été salué à plusieurs reprises (Molière de la meilleure adaptation d’une pièce étrangère pour La Version de Browning de Terence Rattigan, Prix de la traduction des JLAT pour Brûler des voitures de Matt Hartley, Prix de la traduction de la SACD). Michel Beuchat
créateur lumières Michel Beuchat a travaillé, comme éclairagiste ou comme régisseur lumière avec Le Théâtre du Loup, Pierre Miserez, Benno Besson, Matthias Langhoff, Gianni Schneider, Luc Bondy, Jacques Lassalle, Frank Thévenon, André Diot, Daniel Jeanneteau, Gérard Desarthe, Noëlle Ginefri, Peter Brook, Dominique Pitoiset, Rezo Gabriadzé, Jacques Michel, Jeanne Moreau, Hervé Pierre, Jean-Yves Ruf, Hassane Kouyaté, André Steiger, Bob Wilson, Joël Jouanneau, Irina Brook, François Rochaix, Michel Voïta, Maurice Béjart, Pip Simmons.
Il a également assuré la direction technique du Théâtre Vidy-Lausanne de janvier 2000 à janvier 2014. Michel Beuchat a travaillé, comme éclairagiste ou comme régisseur lumière avec Le Théâtre du Loup, Pierre Miserez, Benno Besson, Matthias Langhoff, Gianni Schneider, Luc Bondy, Jacques Lassalle, Frank Thévenon, André Diot, Daniel Jeanneteau, Gérard Desarthe, Noëlle Ginefri, Peter Brook, Dominique Pitoiset, Rezo Gabriadzé, Jacques Michel, Jeanne Moreau, Hervé Pierre, Jean-Yves Ruf, Hassane Kouyaté, André Steiger, Bob Wilson, Joël Jouanneau, Irina Brook, François Rochaix, Michel Voïta, Maurice Béjart, Pip Simmons. Il a également assuré la direction technique du Théâtre Vidy-Lausanne de janvier 2000 à janvier 2014. |
Georges Gagneré
collaborateur artistique Georges Gagneré se consacre à l’exploration des potentialités expressives du spectacle vivant en relation avec les écritures intermedia temps réel. Il développe une activité créatrice avec des laboratoires de recherche, des structures culturelles et des entreprises spécialisées dans les nouvelles technologies. Depuis 1999, il est aussi collaborateur artistique de Stéphane Braunschweig et Peter Stein à l'opéra, et il travaille régulièrement sur des formes de théâtre musical, dont le groupe vocal Piccolo. Il enseigne au département théâtre de l'Université Paris 8 depuis 2013 les relations entre spectacle vivant et nouvelles technologies. Bernard Amaudruz
ingénieur du son Musicien à la base, Bernard Amaudruz est ingénieur et metteur en son. Son expérience en studio l'amène à rejoindre le Studio Flon et Artefax. On ne compte plus ses nombreuses collaborations musicales et théâtrales. Bernard Amaudruz collabore avec Youssou N’dour, Pascal Auberson, Antoine Auberson, Yvette Théraulaz, Daniel Perrin, Laurent Poget, Dress, François Vé, Simon Gerber, Lee Maddeford, Olivier Rogg Stéphane Blok, Olivia Pedroli, Georges Clinton, Dominique Savioz, Sarclo, Sautecroches, Symphologic, Benjamin Knobil, Denis Alber, Pascal Rinaldi, Christophe Calpini, Pierre Audétat, Cie Eustache, Thierry Romanens, Romaine, Patricia Bosshard, Arthur Besson, Yves-Ali Zahno, Ignacio Lamas, Boulouris 5, Barbouze de chez fior, Solam, Stéphane Chappuis, Noèmie Lapseson, Cie Un air de rien, Théâtre en Flammes, Cie des Deux Mondes (Montréal), Le Flair, Bruno Deville, Cie de l’Ovale. Il a également sonorisé de nombreux concerts (dont la Dolce Vita de Lausanne) ainsi que des spectacles de théâtre et de danse contemporaine, avec des tournées en France, Belgique, Italie, Pologne, Tchéquie, Sénégal, Amérique du sud et Québec. |
Neda Loncarevic
scénographe et costumière Après l’obtention d'un master ès lettres à l’Université de Genève, Neda Loncarevic se tourne vers la scénographie. Formée à l ‘École Cantonale d’Art du Valais en 2002, elle conçoit des scénographies pour le théâtre, l’opéra et la danse. Elle collabore régulièrement avec les metteurs en scène Muriel Imbach, Nathalie Sandoz, Georges Grbic, Ariane Moret et la chorégraphe Jasmine Morand. Caroline Faber
coach vocal Rythmicienne, improvisatrice, interprète inspirée par de nombreuses influences, Caroline Faber défend une musique sans frontières de styles ou de langues. Sur scène comme en studio, elle poursuit depuis ses débuts un cheminement extrêmement personnel où elle s'impose comme "une lead" à l'appétit contagieux. Depuis 2006, elle a enregistré quatre albums sur lesquels elle signe les textes et les compositions. Son étroite et complice collaboration avec le pianiste compositeur antillais Hervé Celcal se nourrit de rencontres qui lui permettent d'exploiter les nombreuses facettes de son identité de chanteuse parisienne. Caroline Faber s'implique également dans la transmission à travers stages, master class, ateliers et coaching. |
Rita Freda
regard dramaturgique |
Agnès Guignard
oeil extérieur |
Elena Verri
oeil extérieur |
Suzanne Pisteur
conseil maquillage |
Stéphane Frein
administrateur |
Lola Lehmann
photographe |
Lemon Lake
conseil presse |
Philippe Neyroud
collaboration presse |
Calendrier création et tournée
25, 26 et 27 mai 2017
Festival Le Printemps des compagnies, Théâtre des Osses à Givisiez
23, 24 et 25 juin 2016
Théâtre de l’ABC à la Chaux-de-Fonds
4 au 14 février 2016
Théâtre de l’Alchimic à Carouge
19 et 20 novembre 2015
Théâtre de l’Alambic à Martigny
13 novembre 2015
Casino de Rolle à Rolle
8 octobre 2015
Usine à Gaz à Nyon
22 septembre au 4 octobre 2015
Création au Théâtre 2.21 à Lausanne
Festival Le Printemps des compagnies, Théâtre des Osses à Givisiez
23, 24 et 25 juin 2016
Théâtre de l’ABC à la Chaux-de-Fonds
4 au 14 février 2016
Théâtre de l’Alchimic à Carouge
19 et 20 novembre 2015
Théâtre de l’Alambic à Martigny
13 novembre 2015
Casino de Rolle à Rolle
8 octobre 2015
Usine à Gaz à Nyon
22 septembre au 4 octobre 2015
Création au Théâtre 2.21 à Lausanne
Peggy Lee
« How lovely to hear from you ! That’s great news that you’re putting together a Peggy Lee tribute that will play in Switzerland. I don’t think I have heard of one happening there, so you could be the first. »
Holly Lee Foster, petite-fille de Peggy Lee, à Ariane Moret.
Holly Lee Foster, petite-fille de Peggy Lee, à Ariane Moret.
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Peggy Lee alias Norma Deloris Egstrom est née en 1920 à Jamestown (Dakota du Nord) et s’est éteinte en Californie à 82 ans. Elle connait une enfance sordide. Sa mère décède alors qu’elle n’a que quatre ans, sa maison familiale se voit détruite dans un incendie, son père est alcoolique, sa belle-mère la bat et la force à travailler. Chanter lui permet d’échapper à la noirceur de sa vie. A 14 ans elle décide d’en faire son métier. Norma Egstrom se forme en autodidacte, se produit à l’école, à l’église, dans des radios locales, des restaurants. A 17 ans, devenue Peggy Lee, elle fuit la maison et traverse le continent jusqu’à Los Angeles. Coup de chance en 1941. Benny Goodman l’engage dans son big band. La chanteuse devient célèbre et rencontre celui qui sera son premier mari, le guitariste David Barbour. Ensemble, ils quittent l’orchestre pour composer et interpréter leurs propres titres, qui remportent un énorme succès. De leur union naît une fille, Nicki Lee Foster. Suite à des problèmes de santé, Peggy Lee décline des offres de travail mirobolantes, choisissant de se consacrer exclusivement à sa famille. Mais la musique la rattrape. Très vite on la retrouve sur scène avec ses nouveaux titres, certains de sa composition. Ils deviennent des hits. Son succès va croissant, comme l’alcoolisme de David dont elle divorce. Sa vie sentimentale restera placée sous le signe de l’échec : trois mariages successifs − avec des acteurs −, et de nombreux flirts sans issue. Tout au long de sa vie, Peggy Lee traverse de très graves problèmes de santé, subit plusieurs interventions. Diabète chronique, pneumonies, graves chutes, alertes cardiaques, coma, AVC… Mais Peggy Lee n’abandonne pas la musique. Après chaque accident, chaque échec, elle réapparaît avec de nouveaux titres. Peggy Lee est habitée par un incommensurable appétit de vie. Sa production musicale en témoigne : en 60 ans de carrière, elle compose 300 titres, en enregistre plus de 1200. Si l’arrivée du rock’n’roll la déstabilise d’abord, elle trouve très vite le moyen de rebondir. Elle adapte son style, se réinvente. La star donne ses derniers concerts à l’âge de... 79 ans, sur une chaise roulante, sa bouteille d’oxygène en coulisse. Une crise cardiaque l’emporte définitivement trois ans plus tard.
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Presse
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Médias
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Débat autour de Strange Desire #PeggyLee
La résilience : un concept positif, en écho au parcours de Peggy Lee
Théâtre 2.21 à Lausanne / jeudi 1er octobre à 21h 2015
Le terme de résilience a été largement médiatisé à la suite du livre Un merveilleux malheur de Boris Cyrulnik (Editions Odile Jacob). La résilience est la capacité qu’ont certains enfants à triompher des différents traumatismes subis : deuil précoce, abandon, maltraitance, violence sexuelle, guerre, etc... Le mot «résilience» est physique. Il désigne l’aptitude d’un corps à résister à un choc.
Appliqué aux sciences sociales, il a signifié : «La capacité à réussir à vivre et à se développer positivement, de manière socialement acceptable, en dépit du stress ou d’une adversité qui comporte normalement le risque grave d’une issue négative.» Le succès de cette notion de résilience tient à son message d’espoir. Selon Boris Cyrulnik, le malheur n’est pas une destinée, rien n’est irrémédiablement inscrit, on peut toujours s’en sortir. Quels sont les mécanismes de résilience?
Débat à l’issue du spectacle avec la participation de Charles Bonsack, psychiatre, Département de psychiatrie, CHUV.
Théâtre 2.21 à Lausanne / jeudi 1er octobre à 21h 2015
Le terme de résilience a été largement médiatisé à la suite du livre Un merveilleux malheur de Boris Cyrulnik (Editions Odile Jacob). La résilience est la capacité qu’ont certains enfants à triompher des différents traumatismes subis : deuil précoce, abandon, maltraitance, violence sexuelle, guerre, etc... Le mot «résilience» est physique. Il désigne l’aptitude d’un corps à résister à un choc.
Appliqué aux sciences sociales, il a signifié : «La capacité à réussir à vivre et à se développer positivement, de manière socialement acceptable, en dépit du stress ou d’une adversité qui comporte normalement le risque grave d’une issue négative.» Le succès de cette notion de résilience tient à son message d’espoir. Selon Boris Cyrulnik, le malheur n’est pas une destinée, rien n’est irrémédiablement inscrit, on peut toujours s’en sortir. Quels sont les mécanismes de résilience?
Débat à l’issue du spectacle avec la participation de Charles Bonsack, psychiatre, Département de psychiatrie, CHUV.
Documents de référence
Deux ans d’investigation ont été nécessaires pour enquêter, réunir et éplucher le matériau qui constitue le spectacle, écriture comprise.
Musicalement
Ecoute et sélection de titres de la diva : beaucoup, énormément, exagérément… Impossible toutefois d’en écouter la totalité. Peggy Lee, jamais dans la demi-mesure mais toujours dans la démesure, aura enregistré plus de 1500 morceaux ! Voir ma playlist avec quelques-uns des mes favoris : XXX
Interprétation
Initiation d’une année à Arpej, école de jazz à Paris en improvisation jazz. Formation auprès de deux chanteuses de jazz talentueuses, Hildegarde Wanzlave et surtout Caroline Faber, qui a suivi le processus dans toutes ses étapes. Merci encore à elle.
Lectures
Miss Peggy Lee, an autobiography *, Bloomsbury.
Son autobiographie, dont nous avons obtenu de pouvoir utiliser des passages dans le spectacle.
Fever, The life and music of Miss Peggy Lee *, Peter Richmond, Picador.
The Strange Life of Peggy Lee *, James Gavin, Simon & Schuster. Ce livre de 300 pages parait au moment où j’apportais une touche finale à la conception du spectacle. Je l’ai dévoré d’une traite, et je me suis réjouie en découvrant que l’auteur avait lui aussi articulé cette biographie autour de la chanson Is That All There Is ? Hasard ou pas, nous avons retenu les deux l’adjectif strange !
Comment dominer le stress et les soucis, Dale Canergie.
La science du mental, Ernest Holmes.
2 livres de chevet de Peggy Lee, indispensables pour mieux cerner son rapport à la réalité et à l’au-delà :
Les 181 interviews * disponibles sur le site de la Fondation Peggy Lee.
* Ces documents n’existant pas en français, les extraits choisis ont été traduits pour l’occasion par Séverine Magois.
Vidéos / films
Toutes les vidéos en ligne avec ou concernant Peggy Lee, disponibles sur YouTube ou Dailymotion : extraits de concert, clips de télévision, interviews, documentaires.
Pete Kelly’s Blues (La peau d’un autre), long-métrage dans lequel joue Peggy Lee. Réalisation Jack Webb, 1955.
Le must
La rencontre émouvante de Holly Lee Foster, petite-fille de la star et dépositaire de ses droits, lors de son passage exceptionnel à Paris et Londres. Incommensurable bonheur à la lecture de ses lignes, après visionnement d’un extrait du spectacle :
“ Thanks so much for sending the clip of “ Is That All There Is ? ” You did a wonderful job ! Very dramatic, the way my grandmother liked to present it. Congratulations ! ” Holly Lee Foster
Musicalement
Ecoute et sélection de titres de la diva : beaucoup, énormément, exagérément… Impossible toutefois d’en écouter la totalité. Peggy Lee, jamais dans la demi-mesure mais toujours dans la démesure, aura enregistré plus de 1500 morceaux ! Voir ma playlist avec quelques-uns des mes favoris : XXX
Interprétation
Initiation d’une année à Arpej, école de jazz à Paris en improvisation jazz. Formation auprès de deux chanteuses de jazz talentueuses, Hildegarde Wanzlave et surtout Caroline Faber, qui a suivi le processus dans toutes ses étapes. Merci encore à elle.
Lectures
Miss Peggy Lee, an autobiography *, Bloomsbury.
Son autobiographie, dont nous avons obtenu de pouvoir utiliser des passages dans le spectacle.
Fever, The life and music of Miss Peggy Lee *, Peter Richmond, Picador.
The Strange Life of Peggy Lee *, James Gavin, Simon & Schuster. Ce livre de 300 pages parait au moment où j’apportais une touche finale à la conception du spectacle. Je l’ai dévoré d’une traite, et je me suis réjouie en découvrant que l’auteur avait lui aussi articulé cette biographie autour de la chanson Is That All There Is ? Hasard ou pas, nous avons retenu les deux l’adjectif strange !
Comment dominer le stress et les soucis, Dale Canergie.
La science du mental, Ernest Holmes.
2 livres de chevet de Peggy Lee, indispensables pour mieux cerner son rapport à la réalité et à l’au-delà :
Les 181 interviews * disponibles sur le site de la Fondation Peggy Lee.
* Ces documents n’existant pas en français, les extraits choisis ont été traduits pour l’occasion par Séverine Magois.
Vidéos / films
Toutes les vidéos en ligne avec ou concernant Peggy Lee, disponibles sur YouTube ou Dailymotion : extraits de concert, clips de télévision, interviews, documentaires.
Pete Kelly’s Blues (La peau d’un autre), long-métrage dans lequel joue Peggy Lee. Réalisation Jack Webb, 1955.
Le must
La rencontre émouvante de Holly Lee Foster, petite-fille de la star et dépositaire de ses droits, lors de son passage exceptionnel à Paris et Londres. Incommensurable bonheur à la lecture de ses lignes, après visionnement d’un extrait du spectacle :
“ Thanks so much for sending the clip of “ Is That All There Is ? ” You did a wonderful job ! Very dramatic, the way my grandmother liked to present it. Congratulations ! ” Holly Lee Foster
Bilbao Théâtre
ch. du Mont-Tendre 28, 1007 Lausanne, Switzerland + 41 76 390 22 17 [email protected] |
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